Au cœur du quartier Montparnasse, au nord du 14e arrondissement parisien, le site de la Gaîté forme un quartier historique dense et animé. Son nom rappelle l’ambiance populaire qui régnait au XIXe siècle dans la rue éponyme. Le site abritait alors principalement des ateliers d’artistes, des commerces et des habitations. Malgré une telle densité, la porosité du tissu urbain était assurée par de nombreuses rues qui parcouraient l’îlot.

L’opération de réhabilitation de l’îlot Vandamme-Nord, dirigée par l’agence MVRDV en tant qu’architecte mandataire et SRA Architectes en tant qu’architecte associé, porte sur l’ensemble immobilier partagé par plusieurs propriétaires : le groupe Unibail-Rodamco-Westfield (URW), la Ville de Paris et la Société Nouvelle du Maine. La réflexion du projet englobe les espaces de l’hôtel, la galerie commerciale, les bureaux, les parkings souterrains et la bibliothèque. Achevé en 2023, ce renouvellement s’inscrit dans les démarches de revitalisation urbaine entreprises par la Ville de Paris en répondant à plusieurs objectifs visant à améliorer l’intégration de l’îlot dans son environnement et à garantir la fonctionnalité

© Véronique Mati

Les enjeux de l’intégration urbaine

Dans le cadre des orientations d’aménagement et de programmation du secteur Maine-Montparnasse, inscrites dans le PLU de 2006, une amélioration de la lisibilité des espaces de voirie et de l’accessibilité piétonne était nécessaire. Afin d’intégrer l’îlot dans la couture urbaine, plusieurs liaisons piétonnes ont été ajoutées. Un passage piéton relie la rue de la Gaîté au centre commercial, le long duquel les trottoirs ont été réaménagés. Le nord de la parcelle se voit également connecté aux immeubles de l’îlot de la gare par l’aménagement de traversées piétonnes au niveau de la rue du Commandant-Mouchotte. De plus, de nouvelles voies intérieures percent la dalle afin d’améliorer la porosité de l’îlot et la fluidité interne des lieux.

Dans le contexte d’une forte densification, le projet maintient une dualité entre l’horizontalité de la dalle et la verticalité des tours, et s’adapte aux différents programmes intégrés dans le plan d’ensemble. Le projet participe à révéler les volumes existants par l’entreprise d’une opération de restauration-extension conçue dans le respect de la diversité architecturale du quartier et de l’intégrité des tours qui scandent l’îlot.

Dans le dessin, visant une homogénéité d’ensemble, chaque entité se caractérise par un volume propre. L’originalité du projet se manifeste dans une façade rythmée par des jeux de saillies et de retraits, accentués par la présence de terrasses et de loggias brisant l’horizontalité. Des boîtes en aluminium fragmentent l’enveloppe et permettent de différencier la nature des occupations, alors que le choix d’une variation des teintes métalliques instaure une unité visuelle.

L’alignement des volumes du socle est adapté à l’horizontalité des façades basses des immeubles alentour. L’agencement de ces éléments vise également à maximiser l’attrait des espaces accessibles au public. Pour cela, les façades du rez-de-chaussée sont pourvues de nombreuses vitrines afin de valoriser les commerces, d’éviter les locaux aveugles et d’apporter une lecture plus fluide des espaces. Une attention particulière accordée au traitement des entrées, intégrées dans le plan de la façade et présentant des bardages colorés, permet de différencier chaque programme qu’abrite le site.

© Ossip van Duivenbode

Réflexions sur l’évolution architecturale des programmes

Pour respecter le projet urbain de Pierre Dufau en l’adaptant aux besoins actuels, la mixité des programmes est maintenue et augmentée par l’ajout d’une crèche et de logements.

Le programme commercial a permis la rénovation de la galerie Gaîté et la reconversion des parkings en commerces afin d’optimiser l’utilisation du sol. Le centre commercial s’étend désormais sur une surface de plus de 36 000 m² couvrant l’intégralité de l’îlot. Les entrées et les espaces de circulation ont été traités de façon à éviter toute interruption dans le parcours piéton. L’axe principal du mail commercial traverse le site depuis le sud de la parcelle jusqu’à la rue du Commandant-Mouchotte au nord. L’entrée principale, positionnée à l’angle de l’avenue du Maine et de la rue Vercingétorix, bénéficie d’une meilleure visibilité. Une entrée souterraine est directement connectée à la sortie du métropolitain, et des entrées secondaires, du côté de l’avenue du Maine et de la rue Mouchotte, participent à la fluidité des parcours. L’intégration des locaux techniques au sein du volume minimise leur impact visuel sur l’esthétique du site. À l’intérieur de la galerie commerciale, les murs et la structure de l’IGH, qui se superpose au programme commercial, se trouvent quant à eux dissimulés derrière les enseignes. Malgré l’imbrication complexe des différents bâtiments du programme, des verrières installées en toiture apportent par endroits de la lumière naturelle.

Une partie des bureaux était à l’origine installée dans l’IGH, dont les services étaient partagés avec ceux de l’hôtel, tandis que les locaux disposés le long de l’avenue du Maine ne bénéficiaient pas d’une entrée clairement définie et manquaient de visibilité.

Les surfaces de bureaux autrefois situées dans l’IGH ont été restituées au programme hôtelier et réunies en un seul espace de 12 000 m² concentré au nord de la parcelle. Le hall d’entrée bénéficie d’un accès direct depuis l’avenue du Maine et distribue les plateaux de bureaux ainsi que les parties communes. Chaque étage a été conçu pour accueillir des espaces de travail collaboratif. Au septième étage, une grande terrasse offre un panorama sur l’ancien Paris qu’elle surplombe.

Les étages sont desservis par un escalier conçu pour séduire les usagers attirés d’ordinaire par l’ascenseur. Cet escalier répond initialement aux exigences techniques liées aux dispositifs d’urgence. Plutôt que de le dissimuler, l’agence a fait le choix de le valoriser en l’installant directement sur la hauteur des vitrines disposées le long de l’avenue. Cet élément livre un parcours avec des vues et des paliers d’étage, larges et aménagés en espaces de pause et d’échanges informels ouverts sur la rue. L’escalier est en béton habillé d’un parement de bois. Sa structure complexe se compose d’éléments uniques construits sur place. Des banches de coffrage, d’abord modélisées, ont été réalisées en atelier puis démontées et remontées sur place au moment de couler l’ouvrage en béton. Les panneaux de bois courbes qui habillent ces éléments participent à une continuité visuelle en convoquant les aménagements en bois des paliers et de certaines parties des plateaux.

Au sein de l’IGH, les travaux de restructuration du bâtiment permettent de revaloriser le programme hôtelier. Les chambres ont été rénovées et l’organisation interne des accès restructurée, afin de répondre aux besoins spécifiques des différents usagers.

L’entrée principale de l’hôtel demeure au rez-de-chaussée, sur la rue du Commandant-Mouchotte. La réception, au deuxième étage, est directement accessible par un escalier mécanique installé face à l’entrée. Tout comme sur l’avenue du Maine, l’escalier de secours de l’hôtel est assumé et visible depuis l’extérieur. L’ancien centre des congrès, situé au sous-sol, s’est vu relocalisé dans les hauteurs des étages. Le vaste volume équipé et modulable bénéficie d’une importante hauteur sous plafond, et une large baie ouvre la vue vers les habitations construites par Jean Dubuisson, situées juste en face. Des cloisons acoustiques modulables peuvent être déployées afin de ne pas gêner le voisinage lors d’événements nocturnes.

 

« Nous cherchons à nous inscrire pleinement dans le tissu associatif et institutionnel du 14e arrondissement en concentrant les activités autour de trois axes : la culture, la nature et le social. Pour atteindre cet objectif, différents types de partenariats sont établis, impliquant les acteurs institutionnels et locaux, ainsi que le tissu associatif. Des échanges réguliers avec la Mairie, le Commissariat ou encore la Préfecture de Police nous permettent de nous intégrer sereinement dans le quartier et de nous positionner comme un acteur majeur du développement de la ville. »
François De Roquefeuil, Directeur de Centre, les Ateliers Gaîté, Groupe Unibail-Rodamco-Westfield

Fragmentation, diagrammes © MVRDV

Intégration d’équipements adaptés

La bibliothèque municipale, atout culturel majeur pour le quartier, était positionnée en sous-sol. Elle trouve désormais son entrée sur la rue du Commandant-Mouchotte et bénéficie donc d’une meilleure visibilité et d’une accessibilité conforme à la réglementation. À l’intérieur, les espaces peuvent être aménagés grâce à une possibilité de cloisonnement intégré au bâti. En plus des espaces classiques de lecture, des lieux plus conviviaux s’adjoignent au projet, à l’exemple de la tribune de rétroprojection, qui répond également à la nécessité d’un escalier de secours situé au niveau inférieur.

Dans ce quartier marqué par une mixité habitat-emploi insuffisante, le besoin en logements sociaux et de places en crèche était certain.

La diversité de l’îlot a ainsi été enrichie de ces services. Une crèche de 40 berceaux est implantée sur l’avenue avec un accès depuis le parvis Daniel-Templier. La crèche pourvue d’un espace extérieur sur dalle offre un environnement sécurisé et adapté pour les enfants.

Les deux immeubles d’habitation construits dans le cadre du projet abritent 62 appartements de logements sociaux dont les typologies varient du T1 au T5. Ces bâtiments sont orientés de biais par rapport aux axes qui structurent la parcelle, afin d’éviter les vues frontales sur les tours existantes. À l’intérieur, la structure des logements est constituée de bois massif lamellé croisé, matériau qui présente l’avantage de permettre un chantier rapide et propre à partir de voiles de bois massif fabriqués en usine, tout en minimisant l’empreinte carbone de l’immeuble. Malgré les contraintes acoustiques et sécuritaires, ce matériau noble est laissé apparent au plafond et sur l’un des murs de chaque pièce de vie.

 

Les aspects environnementaux du projet

Les nouvelles constructions garantissent le confort thermique des occupants tout au long de l’année, grâce à l’étude et à l’optimisation de l’orientation des différents espaces et des ouvertures par rapport aux apports solaires. Le choix de matériaux naturels, renouvelables, recyclables ou biosourcés, l’isolation thermique mise en place ou encore la végétalisation des toitures et terrasses convergent vers la création d’un cadre bâti à la fois durable et propice au bien-être des résidents.

De plus, le projet s’inscrit dans une démarche ambitieuse en matière de qualité architecturale et environnementale, et s’engage à respecter le Plan Climat de la Ville de Paris. Le recours à la construction en bois pour les logements constitue à ce titre une contribution significative (un choix qui permet d’économiser environ 600 tonnes de CO2 , soit 20% du poids carbone du bâtiment de logement). Les escaliers en béton ultra bas carbone de l’immeuble Wojo, permettent quant à eux diviser par 7 le bilan carbone par rapport à celui du béton traditionnel.. Enfin, compte tenu de l’excellente desserte du site par les transports en commun, le parking souterrain a été réduit et l’accès des mobilités douces amélioré. Cette démarche s’illustre également par la conservation d’un maximum de structures préexistantes qui sont reconfigurées (sur les 107 000 m2 de surface planchers, 77 000 m2 sont construits sur les planchers maintenus et 30 000 m2 correspondent à de la construction neuve).

Les activités de commerces, exothermiques, dégagent toute l’année une énergie habituellement perdue. Dans le cadre du projet, celle-ci est valorisée par une boucle d’eau tempérée, source de chaleur permanente et réutilisable notamment pour les fournir les chambres de l’hôtel Pullman Paris Montparnasse.

Parmi les initiatives du projet, un centre de tri installé à l’intérieur de la destination Les Ateliers Gaîté permet à ses usagers de disposer d’une « green-zone ». La gestion du tri sur place, permet de compacter et référencer les déchets pour les envoyer vers l’une des 30 filières de recyclage françaises.

À l’échelle humaine, le projet est pensé pour stimuler la croissance économique grâce aux commerces et à la création d’emplois locaux. Dès les phases de chantier, l’association EPEC (Ensemble Paris Emploi Compétences) a permis de recruter localement de nombreux ouvriers, notamment en voie d’insertion. De la même façon, plusieurs centaines de postes ont été attribués pour les Ateliers Gaîtés.

Dès sa conception le projet des Ateliers Gaîtés a été pensé dans une volonté d’échange entre les différents acteurs locaux : un jardin pédagogique a été mis à disposition de l’école élémentaire Jean Zay, une bibliothèque participative a été créée au milieu des commerces …

Une collaboration avec l’association « Art en Ville » a permis à plusieurs artistes de s’approprier le chantier, l’inscrivant dans la vie culturelle du quartier. Un tiers lieu a été créé par Le Consulat dans d’anciens bureaux désaffectés, rassemblant plus de 300 000 visiteurs en 6 mois. Son fondateur Lionel Bensemoun, intervient également comme directeur artistique du Food Society afin de continuer son animation des Ateliers Gaîté et faire découvrir sa programmation musicale éclectique.

 

« La démarche globale du projet d’aménagement de l’hôtel Pullman découle d’une approche urbaine. Nous avons conçu un espace ouvert, en rupture avec l’architecture verticale prédominante du quartier. »
Benjamin Clarens et Yann Martin, architectes associés CUT architectures

© Ossip van Duivenbode

Entretien avec Winy Maas, MVRDV, Architecte et urbaniste, co-fondateur de l’agence et Pierre des Courtis, MVRDV, Directeur de Projets

En quoi la physionomie du quartier Montparnasse a-t-elle influencé la conception de l’ensemble Gaîté ?
Winy Maas : Le projet de réhabilitation fait partie d’une opération plus vaste menée sur l’ensemble du quartier en cours de métamorphose. Cet environnement urbain se différencie par sa variété architecturale, d’époques et de styles différents. L’îlot y joue le rôle d’interface entre le Paris haussmannien et le Paris moderne. Nos équipes ont abordé l’ensemble en tenant compte de son contexte, cherchant à réadapter l’échelle du site à son environnement. L’objectif était d’améliorer la connexion entre l’îlot et son quartier à l’échelle du piéton, ainsi que la lisibilité des espaces de voirie. Car le site, cerné par la circulation, souffrait d’un manque de connexions avec le quartier. Dans cette zone conçue pour l’automobiliste, le boulevard routier séparait le cheminement piéton des seuils ou rez-de-chaussée.

L’ensemble des niveaux de rue présente des dénivelés importants. Nous avons exploité cette contrainte pour favoriser les mobilités douces et offrir à chaque programme un accès direct sur rue. La topographie en pente du site a permis la création de deux niveaux d’accès distincts pour le centre commercial. Certains, situés respectivement en haut de la rue du Commandant-Mouchotte et de l’avenue du Maine, offrent un accès direct au premier étage, tandis que d’autres ouvrent sur le rez-de-chaussée, au niveau de la rue du Commandant-Mouchotte et du bas de l’avenue du Maine. De plus, le sous-sol est directement connecté au réseau du métropolitain.

Comment avoir composé avec les éléments préexistants et quels sont les programmes qui ont été modifiés ?
Pierre des Courtis : Dans le respect du projet de Pierre Dufau, nous n’avons prévu aucune intervention sur la façade de l’IGH. En revanche, à l’intérieur de ce bâtiment, les espaces ont été restructurés et redistribués. Nous avons redessiné les parcours et les accès afin de diminuer le nombre d’intercommunications avec des espaces ERP, réduit de 21 à 6. Nous avons également converti les surfaces de bureaux en espaces dédiés au programme hôtelier. Nous avons en outre déplacé le centre de conférences, autrefois en double hauteur du rez-de-chaussée vers les niveaux R+2 à R+4 afin de pouvoir étendre la galerie commerciale au sud de la parcelle. De plus, nous avons transformé le niveau R-1 en un niveau supplémentaire de commerces.

Le parvis principal de l’hôtel reste au niveau de la rue du Commandant-Mouchotte, mais la reprise des charges de l’IGH, liées à son emplacement et à sa dimension, a nécessité la création de deux poutres voiles d’une épaisseur de 80 cm en structure.

De la même manière, nous avons repositionné la bibliothèque, auparavant située en contrebas des immeubles de bureaux. Désormais, elle bénéficie d’une accessibilité de plain-pied au niveau de la rue du Commandant-Mouchotte. Nous avons réaménagé l’espace libéré pour accueillir de nouveaux immeubles de logements et des bureaux. Enfin, nous avons choisi de répartir les nouveaux logements au niveau de cette même rue, dans un environnement plus calme, tandis que les bureaux sont implantés le long de l’avenue du Maine, profitant d’une meilleure visibilité.

© Ossip van Duivenbode

Entretien avec Arnaud Haase, Directeur de programme, Groupe Unibail-Rodamco-Westfield 

En quelques mots, quel a été le rôle d’URW dans le cadre du projet ?
En tant que maître d’ouvrage, URW a souhaité privilégier un projet de restructuration des lieux plutôt que la démolition et la reconstruction.

L’opération a réuni plusieurs aspects, notamment la reconfiguration de l’IGH qui abrite l’hôtel Pullman et le centre de congrès, ainsi que la modification de plusieurs niveaux de galeries pour étendre le centre commercial Gaîté. Le projet a également impliqué l’aménagement des étages des bureaux situés au-dessus de la galerie, le transfert de la bibliothèque municipale, tout en préservant les équipements publics existants. En parallèle, un nouveau bâtiment a été créé, intégrant une crèche et des logements sociaux.

Remanier les accès aux différents programmes, en mettant particulièrement l’accent sur l’amélioration de la lisibilité de chacun et le maintien du dialogue entre l’horizontalité de la dalle commerciale avec les tours existantes, a conduit à une densité inédite.

Nous avons fait appel à l’agence MVRDV qui travaille sur ce projet depuis 2008, année au cours de laquelle une première étude de faisabilité a été réalisée pour l’îlot Gaîté Seine Montparnasse. Par la suite, le cabinet d’architectes SRA a rejoint le groupement pour renforcer spécifiquement l’équipe architecturale de ce projet complexe.

Quels sont les éléments du projet architectural qui ont séduit la maîtrise d’ouvrage ?
Les façades, adaptées aux différents programmes, révèlent l’îlot à l’échelle humaine tout en maintenant une cohérence d’ensemble. La façade du projet se démarque des façades lisses et minérales des bâtiments voisins du quartier. Proposer des reliefs singuliers permet une lecture claire des divers programmes et sous-programmes distribués dans les différents bâtiments. Les éléments structurants, tels que l’escalier monumental des bureaux qui ordonne le bâtiment, le lobby de l’hôtel ou le centre de congrès, demeurent visibles depuis la rue.

La définition du projet entendait aussi apporter au site une identité nouvelle. Une autre contribution significative du maître d’ouvrage a été d’ajouter des teintes cuivre et champagne aux façades métalliques qui étaient initialement grises. Ce choix permet d’apporter un rythme aux façades, tout en respectant les vœux formulés par les ABF sur le projet en 2016.

 

Fiche technique :

Maitrise d’ouvrage : Groupe Unibail-Rodamco-Westfield
Maîtrise d’oeuvre :
MVRDV en collaboration avec SRA (co-architectes), Saguez & Partners (design intérieur du centre commercial), CUT (hôtel Pullman Montparnasse), Egis (maître d’oeuvre d’exécution)
Entreprises : Eiffage Construction (gros oeuvre et clos couvert, entreprise générale des logements et de la crèche, réaménagement intérieur de l’hôtel), Austral (métallerie, serrurerie), Bouygues Énergies et services (CVC-CFO centre commercial, parking, hôtel), Eiffage Énergie (plomberie centre commercial et socle hôtel), Ineo (CFA parking, centre commercial et hôtel), Spie Batignolles (CVC, plomberie, CFO/CFA bureaux)
Surface : 108 000 m2
Budget : NC
Programme : mixte comprenant hotel, bureau, commerces, résidentiel, culturel et éducation

Texte : Cléa Calderoni
Photo à la une : © Véronique Mati

— Retrouvez l’article dans archistorm 127 daté juillet – août 2024